ADELF | Une reprise graduelle et ordonnée dans le secteur du livre – Mesures prises par les distributeurs de livres
463
post-template-default,single,single-post,postid-463,single-format-standard,elision-core-1.0.11,ajax_fade,page_not_loaded,smooth_scroll,qode-child-theme-ver-1.0.0,qode-theme-ver-4.5,wpb-js-composer js-comp-ver-6.6.0,vc_responsive

Actualités

title-sep

Une reprise graduelle et ordonnée dans le secteur du livre – Mesures prises par les distributeurs de livres

Publié par :   |   Aucune catégorie

Le redémarrage cette semaine des activités de commercialisation des nouveautés marque une première étape importante de la reprise graduelle du secteur du livre. Au Québec, les nouveautés comptent normalement pour environ 45 % des ventes totales de livres et constituent la grande locomotive promotionnelle de l’industrie. Après une pause forcée d’environ deux mois, l’arrivée sur le marché de quantités de nouvelles parutions en tous genres, d’ouvrages attendus par les lecteurs, va redonner un peu de souffle au secteur.

Les derniers mois ont été pénibles pour l’industrie, même si, heureusement, plusieurs libraires ont été en mesure de maintenir des activités commerciales au cours de cette période grâce aux ventes générées par les sites web et les commandes téléphoniques. L’ADELF et ses membres saluent tous ces libraires qui, avec énergie et ténacité, ont permis à leurs clientèles de continuer à vivre leur passion des livres en cette période difficile.

Les distributeurs prennent actuellement différentes mesures pour s’assurer que la reprise se fasse de manière ordonnée, progressive et dans l’intérêt de toutes les parties. Chacun à leur manière, les distributeurs ont mis en place diverses conditions qui, dans l’ensemble, donnent un peu de répit aux finances des libraires, permettent d’accorder une 2e chance aux livres publiés tout juste avant la fermeture des commerces et préparent l’arrivée des nouveautés. D’ailleurs, toutes les quantités des offices ont été revues par les distributeurs à la suite d’échanges avec les libraires. Les éditeurs, québécois comme étrangers, ont été très collaboratifs en ce sens. Dans l’ensemble, tout le monde comprend bien la nécessité de réduire les quantités et le nombre de titres publiés.

Achats des bibliothèques attendus
La reprise n’est pas envisageable sans une reprise rapide des achats des bibliothèques publiques et scolaires. Ce marché est globalement à l’arrêt ou au ralenti depuis deux mois maintenant, alors qu’il représente normalement environ 40 % des ventes des librairies indépendantes. Cette situation fragilise la filière du livre et risque de mettre en difficulté certaines entreprises. L’ADELF est aussi préoccupée par l’absence de réponse gouvernementale adaptée aux problèmes de liquidités du secteur, des problèmes qui vont s’amplifier à mesure que les éditeurs et diffuseurs devront absorber les contrecoups financiers des fermetures des derniers mois. Sur un autre plan, l’ADELF croit qu’il est nécessaire de réfléchir à un mécanisme permanent pour compenser l’explosion des frais de transport engendrés par l’augmentation des livraisons à domicile des libraires.

L’Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF) représente les entreprises qui diffusent et distribuent sur le marché national les ouvrages en français publiés au Québec, au Canada et dans les autres pays de la francophonie.